3, passage Jacqueline de Romilly, 17000 La Rochelle
Compositeur coréen Kim Daeseong, qui s’emploie à établir à travers ses compositions des ponts entre l’Orient et l’Occident et à essayer d’exprimer, au moyen du langage musical occidental, les vibrations de l’âme coréenne.
Empruntant au gré de ses créations un chemin tout à fait singulier, Kim Daeseong dépasse largement le genre convenu de la musique-fusion, très en vogue de nos jours, et nous donne à entendre des compositions profondément originales et d’une belle subtilité musicale.
La suite opératique pour piano « Camille Claudel » est un récital sous forme de drame musical dépeignant le portrait de la célèbre sculptrice Camille Claudel, le tout porté par une base musicale inspirée de la musique traditionnelle coréenne.
« Camille Claudel » de Kim Daeseong est un « opéra silencieux » composé pour piano solo sans paroles, genre auquel le compositeur rêvait de s’essayer depuis longtemps.
Cette pièce met en lumière la vie de la sculptrice Camille Claudel, envers qui le compositeur est admiratif depuis sa jeunesse. La passion amoureuse et la vie tragique de la sculptrice se trouvent ainsi mêlées à l’histoire personnelle du compositeur coréen.
Le compositeur Kim Daeseong
Kim Daeseong est un compositeur « explorateur » qui depuis 1991 développe ses œuvres musicales en se basant sur une étude de terrain de la musique folklorique, du Pungmul (tradition musicale populaire coréenne) aux airs chamaniques.
Diplômé de l’Université Nationale des Arts de Corée (KNUA), il a été fortement influencé musicalement par ses professeurs, qui sont de grands compositeurs de la génération précédente tels que Kim Sun-nam, le compositeur japonais Toru Takemitsu ainsi que le hongrois Béla Bartók.
La musique de Kim Daeseong, de style symphonique (coréenne et occidentale), se présente dans des styles divers tels que des concertos, des solos, des cantates, des comédies musicales, de la musique de ballet, etc. Elle laisse apparaître l’influence sombre de la philosophie et de l’esthétique propre à la musique traditionnelle coréenne, que Kim Daeseong expérimente essentiellement sur le terrain (chansons folkloriques, Punmul, musique rituelles chamaniques).
En particulier, il intègre dans des champs musicaux raffinées les trois enseignements formant le cœur du chamanisme coréen (confucianisme, bouddhisme et taoïsme) tout en se laissant influencer par son empirisme musical.
Kim Daeseong s’est récemment intéressé à la composition musicale, qui permet un échange actif avec le public, et a travaillé sur diverses œuvres appartenant aux genres de la musique orchestrale et de chambre.
Ses œuvres ont attiré l’attention de l’industrie musicale dès le début de sa carrière, lui valant plusieurs commandes et récompenses.
En 1992, il fut désigné par le trimestriel ‘Hanguk’in’ (Le coréen) comme ‘le compositeur représentatif de la nouvelle génération d’artistes coréens’, ses projets artistiques lui ayant valu des appels à projet de musique orchestrale venant de la chaîne de télévision KBS (2001), mais aussi du Théâtre national de Corée à trois reprises, ainsi qu’une proposition de travail créatif organisé par l’Office national de promotion des arts et de la littérature, puis par le Théâtre national de Corée de Corée (2011). Il a également pris part aux 5e, 6e et 8e éditions du festival de musique créative coréenne ARKO.
Kim Daeseong a remporté le « Grand prix de composition de comédie musicale » attribué par le journal Sports Chosun (2000), puis le « Grand prix de composition de musique classique coréenne » attribué par KBS (2002). Il fut aussi cité parmi les « 10 personnes leader de la musique coréenne » par Sorimadang (2004).
Il est également lauréat du "Prix de l’esprit expérimental" (2007) du projet de musique coréenne du 21e siècle, organisé par le Ministère coréen de la culture, des sports et du tourisme, et a reçu le prix de la meilleure composition de Corée du Sud la même année.
Plus récemment, l’Orchestre National de Corée a organisé une série de concert nommée Tam-Tam, Enjoy and Explore, mettant Kim Daeseong à l’honneur aux côtés de Park Beom-hoon et Hwang Ho- jun, deux autres compositeurs réputés de cet orchestre.
Le violonistele Da-Min Kim et la pianiste Da-Hee Kim
Elles sont tous deux titulaires du 1er Prix du CNSM de Paris. Ils fondent très tôt le “Duo Ainos” (Louange en hébreux) et jouent ensemble depuis 2009. Lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire, le Duo est soutenu de 2012 à 2014. Grâce à la fondation, ils ont enregistré leur premier album intitulé “Tradition chez les Modernes” consacré aux Sonates pour violon et piano de Strauss et de Debussy chez Lyrinx.
Le Duo remporte le 2ème prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon. Ils se sont produits au Festival Appassionata, Musicales de Bagatelle, l’Heure Musicale d’Alain Marinaro, 2ème Rencontres Franco-Coréennes d’Art et de Culture à la Ferme de Villefavard, Arsenal de Metz, Opéra National de Lyon, Opéra de Marseille, Hôtel de Soubise, Musée de Grenoble, Festival de la Tombelle à la Palazzetto Bru Zane, 2ème Festival de Mélodie et Musique de Chambre Coréenne, à la Salle Cortot (le concert de lancement de leur disque), et à la Salle Colonne.
Da-Min Kim est super soliste à l’Orchestre Philharmonique de Marseille sous la direction du chef américain, Lawrence Foster et continue sa carrière de soliste. Da-Hee Kim est accompagnatrice associée à la Royal Ballet School Birmingham et poursuit sa carrière de soliste en Angleterre.
Park Eun-Seo
Née et formée en Corée du Sud, Park Eun-Seo est une musicienne exceptionnelle spécialisée dans le haegeum, un instrument traditionnel coréen. Actuellement membre permanent de l’orchestre du Centre national des arts traditionnels coréens de Daejeon (대전시립연정국악원), elle est reconnue pour son talent et son dévouement à la préservation et à la diffusion de la musique traditionnelle coréenne.
Diplômée du département de musique traditionnelle coréenne de l’Université nationale de Séoul (서울대학교 국악과), elle poursuit également ses études au sein de ce prestigieux établissement. Elle a accumulé une riche expérience artistique en collaborant avec des ensembles réputés tels que :
Ses performances remarquables lui ont valu de nombreux prix, notamment :
En outre, elle a eu l’honneur de se produire en tant que soliste avec l’Orchestre symphonique traditionnel de Séjong (세종국악심포니오케스트라). Membre active de l’Association pour la recherche sur le haegeum (해금연구회), elle contribue à l’évolution contemporaine de cet instrument emblématique tout en explorant ses racines culturelles profondes.

































