Eunyoung CHOI / 최 은영

Eunyoung CHOI représentante de Noeul Sandart academy et de l’association de l’art sur sable de Corée du sud.
Première génération d’artiste sur sable en Corée du sud et active dans le monde entier depuis 2007.
Utiliser de la lumière et du sable pour créer des images qui se transforment en histoire voilà ce qu’est le SandArt.
En 2007 elle a reçu un prix prestigieux du ministère de l’information et de la communication, et en 2009 elle a reçu le plus haut prix du ministère de la culture et des sports.
Pour élargir le champ de la création en utilisant diverses techniques, de multiples supports autres que le sable, elle a décidé d’étudier à l’école supérieur d’Art et Design de Grenoble en France, et se lance des défis dans le domaine de l’art comme l’installation, la photographie et la peinture.

Son travail

La cicatrice de l’opération chirurgicale que j’ai eu en combattant un cancer du sang fait ressortir encore plus l’espace vide sur mon dos.
Je considérais pendant longtemps cette cicatrice comme une médaille d’or : une preuve de ma victoire dans la grande bataille contre la mort. Cette trace est ensuite devenue un nouveau motif dans ma vie.
Pourtant, elle provoquait chez les autres les sentiments de dégoût. J’ai donc fait tous mes efforts pour la cacher autant que possible derrière les regards d’autrui.
C’est ainsi que je me suis retrouvée au milieu de tout un tas de contraintes quotidiennes qui me sont imposées : ne pas me déshabiller dans un endroit public comme la piscine ou la salle de sport ou ne pas apprécier qu’on me caresse le dos pour me consoler.
Mais, un jour, je me suis dit : j’aimerais m’en sortir.
Ce projet est commencé pour que je puisse enfin faire face à tout ce que je négligeais jusqu’à présent, puis l’accepter tel qu’il est. Je suis d’ores et déjà prête à remontrer cette médaille d’or dégoutante. Mon dos s’est transformé en une toile qui peut accueillir tous les moindres pensées et sentiments des autres. Avec cela, l’espace vide désagréable sur mon dos dû à la cicatrice s’est transformé en des marges de la beauté.

Jeounghee KIM / 김 정희

La vie de l’artiste Jeounghee Kim s’est développée dans deux grands axes : la calligraphie et l’art plastique. Les quatre ans de pratique professionnelle de calligraphie sous la direction du Master Yeseul lui ont apporté le deuxième prix du concours de calligraphie (Seoul Nambu District Office of Education) dans sa jeunesse.
En parallèle, il a appris le dessin au lycée d’art pendant 3 ans, ensuite, il s’est consacré aux techniques de verre et céramique pendant 4 ans à l’université de Namseoul dont deux professeurs avaient étudié à l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Jeounghee, étant inspiré par leur style, a décidé de s’inscrire et il a débuté les études artistiques en octobre 2010 à Strasbourg.
Après avoir obtenu la licence, un fort désir d’améliorer son art de sculpture l’a emmené à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles et puis à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Recherche Création et Plasticités Contemporaines).
Il a obtenu les diplômes de Master dans ces deux établissements.
Aujourd’hui l’artiste étend son terrain artistique en étant plasticien et le calligraphe. Ses 100 expositions présentées dans le monde (12 pays) entier prouvent sa capacité en tant qu’artiste.

Son travail

La calligraphie est un art qui se définit par une goutte de l’encre au bout du pinceau.
Elle n’accepte pas même la moindre hésitation du pinceau encré.
C’est pour cette raison le praticien de calligraphie doit savoir se concentrer, gérer son humeur et contrôler sa propre émotion.

Yeseul BAIK / 백 예슬

L’artiste Yeseul BAIK est née à Séoul en 1997. En 2018, elle a commencé à étudier aux beaux arts de Grenoble et à travailler pour ses oeuvres. Elle a obtenu DNA(Diplôme nationale d’arts) aux Beaux-Arts de Grenoble en 2021. Elle a poursuivi ses études de maîtrise dans la même école. Et elle obtenirai son diplôme de maîtrise(DNSEP) en 2023.

Son travail

L’artiste vit et travaille actuellement à Paris. Elle travaille principalement en sélectionnant des élements qui ne peuvent pas être touchés par les humains et qui disparaissent facilement, par exemple les ombres et les nuages...etc. C’est une projection de la vie instable et incertaine que elle a ressentie en tant qu’étrangère en France, pas dans sa ville natale. En particulier, les œuvres de nuages bleus qui seront présentées dans l’exposition organisée à la bibliothèque universitaire de La Rochelle sont aussi des œuvres qui interrogent les limites abstraites (entre vide et remplissage) ressenties par l’artiste.

Yujoo HONG / 홍 유주

L’artiste Hong Yujoo s’est engagée dans la conception de médias et a appris les techniques et la philosophie traditionnelles orientales en acquérant un Master en Art traditionnel coréen. Elle trouve son inspiration dans la nature et utilise beaucoup de matériaux naturels dans ses oeuvres. Elle continue à travailler en France pour découvrir divers médias et cultures et exprime son espace imaginaire en mêlant médias numériques et art oriental. Ses oeuvres présentent un nouveau paysage en intégrant les images actuelles pour leur donner vie dans son espace imaginaire. Ce paysage offre une réflexion sur la nature, la spiritualité invisible et le chamanisme.

Son travail

Le confinement en période de pandémie a provoqué dans la population générale beaucoup de solitude et d’anxiété. Après un mois d’isolement, alors que je marchais seule sur le quai du fleuve, le bruit de l’eau m’apparut intense et et je me sentis écrasée par mes émotions. Le son semblait laver tous mes sentiments négatifs. Je suis restée un long moment les yeux fermés à cet endroit envahi par les bruits de vagues. J’étais dans les vagues, debout, sans être dérangée par cette eau puissante. Cette eau m’a lavée, m’a étreinte et m’a guérie.
Après avoir prélevé de l’eau de la rivière, je l’ai mélangée à de l’encre et j’ai répété des gestes de pinceau, à la manière de l’eau mouvante. Ces coups de pinceau devinrent des actes de prière.
Tout comme avec la pandémie, qui a apporté ce que l’on a communément décrit comme des "vagues”, nous surmontons toutes les heures sombres et vivons dans le présent. A travers cette oeuvre, j’ai souhaité montrer la résilience des gens qui continuent à surmonter les vagues même dans des situations difficiles.